De son côté, Samir Abi, responsable de l’Observatoire des migrations ouest-africaines, réseau composé d’organisations de la société civile basé au Togo, partage cette analyse. Selon lui, les motifs de refus concernant l’insuffisance de ressources financières ou de preuves attestant que la personne reviendra au Togo, sont rarement objectifs. «Des hommes ou femmes d’affaires ayant des comptes bien fournis et des sociétés bien établies se voient refuser le visa», a-t-il confié à Mediapart. Et d’ajouter qu’une partie des Togolais préfère aller au Bénin ou au Ghana voisins pour déposer une demande de visa dans le consulat d’autres pays européens non représentés chez eux et connus pour rendre des décisions moins arbitraires. (Lire l’article)